Bio 46 Les Prairies à Flore Variées

Les Prairies à Flore Variées

L’autonomie fourragère des élevages par l’étude et le suivi de prairies à flore variée.

Face aux aléas climatiques de plus en plus fréquents, notamment les longues périodes de sécheresse estivale, les éleveurs orientent leur système fourrager vers des notions de durabilité, résilience et autonomie. Les prairies à flore variée s’intègrent dans ce schéma de production.

L’expérimentation de Bio 46 et de l’INRAE
Depuis 2016, Bio 46 accompagne 5 éleveurs bio lotois dans la mise en place d’essais de mélanges de prairies à flore variée. 22 parcelles ont été implantées et 7 d’entre elles ont été suivies à raison de 2 relevés par an et par parcelle. Cette expérimentation est menée en partenariat avec l’INRAE de Toulouse et le développement de leur outil Capflor®.

Une prairie à flore variée : c’est quoi ?
Une prairie à flore variée est un type de prairie qui se place en alternative aux mélanges classiques semés, à forte production de fourrage, mais à longévité faible (6 à 12 mois).

L’intérêt des prairies à flore variée se trouve dans leur triple performance en termes de diversité semée, de longévité et de service. Constitué de plus de 6 espèces d’au moins 3 familles botaniques différentes (graminée, légumineuse…), ses principes reposent sur des notions de complémentarité et de relais entre les espèces au cours du temps afin de garantir des prairies résilientes aux différents stress et aléas, tout en maintenant des capacités de production correcte, stable et régulière.

En plus de s’échelonner dans le temps, chaque espèce semée rendra un service agronomique précis : production (espèce à forte pousse printanière), couverture (concurrence avec les adventices) et fond prairial (espèces durables et résistantes, un peu plus lentes d'implantation mais assurant sur le long terme une production fourragère stable).

L’implantation de ces prairies s’inscrit dans la mise en place d’un système fourrager résilient et pérenne, pour une durée de vie de 3 à 7 ans. La longévité de la prairie est dépendante des pratiques agronomiques et peut donc dépasser les 7 années selon celles-ci.

Bilan global de l'expérimentation consultable ici :